mercredi 28 décembre 2011

Ravioles farcies au homard

Voici LA recette qui a cartonné au réveillon.
Je préviens direct c’est du boulot mais qu’est-ce que c’est bon !
Recette home made de A à Z (bon, je n’ai juste pas élevé le homard moi-même)

Voilà les ingrédients pour  7 personnes :
- 2 petits homards (1kg en tout) vivants !
- 6 oignons
- Une dizaine de carottes
- 15cl de vin blanc
- 3 poivrons rouges
- Du concentré de tomate
- De la ricotta
- Du philadelphia
- Du basilic
- 200gr de semoule de blé(farine pour faire des pâte, quoi!)
- 2 œufs
- 2 cuillères à soupe d’eau
- 2 cuillères à soupe d’huile
- Une machine pour aplatir la pâte
- Du parmesan
- Des crevettes grises (pour la décoration)

1. Pour commencer, il faut cuire les bêbêtes et pour ça il faut préparer un bouillon de légume. Là, c’est un peu à votre goût. Dans une grande casserole,  je fais revenir 3 oignons, 5 carottes dans un mélange huile/beurre. Je rajoute quelques épices, du curry, du poivre, du sel, du poivre de Cayenne, du paprika. Lorsque les légumes ont bien absorbé le gras, je rempli la casserole d’eau. Quand l’eau bouille y plonger les homards. Attention c’est un moment très dur ! Surtout si vous avez déjà sympathisé avec vos amis à pinces. Mais pensez au bon petit plat qui vous attend. Après 15 minutes, les homards sont cuits. Récupérer le maximum de l’eau de cuisson, et réserver les homards. Lorsqu’ils sont tièdes, décortiquer les bêtes en récupérant le plus de chair possible. 

2. Pour la sauce, découper grossièrement les oignons et les carottes restantes ainsi que les poivrons que vous aurez pelés au préalable avec un économe (la peau du poivron n’est pas digeste). Comme pour le bouillon, faire revenir  les légumes dans du beurre et de l’huile, rajouter les carcasses des homards. Déglacer au vin blanc, bien remuer et rajouter l’eau de cuisson du premier bouillon. Assaisonner selon vos goûts et laisser mijoter à couvert pendant 20 bonnes minutes.

3. En attendant, préparer la pâte pour les ravioles. Sur un plan de travail propre, déposer la farine y faire un puits. Battre les œufs avec l’eau et l’huile et verser le tout dans puits. Commencer à pétrir la pâte jusqu’à obtenir un mélange élastique mais qui ne colle pas trop. Si la pâte est trop friable rajouter de l’eau, si elle colle trop rajouter de la farine. Filmer la pâte et laisser reposer 30 minutes.

4. Pendant que la pâte repose, préparer les chairs des homards. Couper en rondelles la queue des homards ainsi que les pinces. Avec les morceaux plus petits, faire une farce avec une bonne cuillère à soupe de ricotta, du parmesan rappé, un peu de sel, de poivre et de basilic.

5. Pour finir la sauce, filtrer le bouillon, récupérer le jus, les morceaux de carottes et de poivrons. Mixer le tout dans un blender en rajoutant une petite boite de concentrer de tomate. Si vous trouvez que le résultat est trop liquide faire réduire à feu moyen jusqu’à ce vous obteniez la bonne texture. À la fin rajouter une bonne cuillère à soupe de philadelphia et mixer une dernière fois pour obtenir un mélange onctueux et lisse. 

6. Installer la machine sur votre plan de travail et prélever une boule de pâte que vous aplatissez entre vos mains juste avant de la passer dans la machine ouverte au maximum. J’ai un peu travaillé à l’instinct sur ce coup-là, c’était ma première fois…  Donc j’ai commencé par passer la pâte une fois dans la machine, puis je l’ai repliée, et repassée. Ensuite, j’ai « fermé » de 2 crans la machine pour affiner ma pâte au fur et à mesure. Toujours en repliant la pâte, et en la repassant, en la pliant et en la repassant. J’ai fermé encore la machine jusqu’à ce que j’obtienne l’épaisseur souhaitée. Là, avec un emporte-pièce rond de 5cm de diamètre, j’ai prélevé des cercles de pâte. 

7. Pour le montage des ravioles, je prends 2 cercles de pâtes. Sur l’un je mets un gros morceau de homard avec une petite cuillère de farce, et je badigeonne les bords de l’autre avec de l’eau. Je viens couvrir le premier avec le deuxième et je pince bien tout le contour pour que la raviole soit bien hermétique. Ensuite je repasse à l’emporte-pièce pour que la forme soit jolie et régulière.

8. Cuire les ravioles un bon 5 minutes juste avant de servir.

9.  Attention, si vous attendez un long moment entre la fin de la préparation et la cuisson,  il faut absolument les poser sur une surface couverte de farine et ne surtout pas les couvrir d’un film plastique ! J’ai malheureusement perdu certaines ravioles dont la pâte avait absorbé l’humidité de la farce et était devenue très collante (et donc collée au film plastique) ! Elles se sont ouvertes à la cuisson car elles étaient devenues très fragile. Donc, je pense qu’il est préférable de bien fariner chaque raviole et de les laisser à l’air libre.

10. Servir avec la sauce, un peu de parmesan et quelques crevettes grises pour la décoration.

Bon appétit !

mercredi 21 décembre 2011

J-3


Cette année j’organise le réveillon de Noël chez moi…
Grosse pression, il va falloir gérer l’apéro, l’entrée, le plat et le dessert et tout ça pour 7 personnes !

Et en plus de tout ça, j’ai eu ma première « commande » de desserts !!! Bon, pour une amie de ma maman, mais c’est déjà super cool ! J’ai intérêt à assurer.

Alors au menu pour chez moi il y aura… 

Pour l’apéro :
- Sucette de foie gras au spéculoos
- Tomate cerise d’amour
- Verrine avocat, saumon, crevette
- cuillère raisin, fromage de chèvre, noix

Pour l’entrée :
- Des ravioles de homard sauce au poivron rouge.

Pour le plat :
- Magret de canard sauce à la liégeoise (j’ai été contaminé héhéhé) gratin dauphinois et petits légumes.

Pour le dessert :
- Mousse au chocolat au lait et au caramel au beurre salé
- Macaron chocolat blanc, myrtille (on ne se refait pas, hein)
- Mini carrot cupcake

Pour les dessert version traiteur, je vais faire les mêmes que pour nous mais en plus, je rajoute des petits cheesecakes individuels.


Dans mon planning, j’ai 2 jours pour tout faire. Ca me parait réalisable en 48h….
Suspense !!!


dimanche 27 novembre 2011

Bon dimanche !


Rien de tel qu’un bon petit déjeuner pour commencer la journée. Surtout quand on a le temps !
En semaine, je croule sous le travail, alors mon petit plaisir du week-end c’est de prendre le temps de cuisiner des bonnes choses.

Dans mon nouveau livre, il y a un chapitre « viennoiseries » avec tout ce qu’on peut rêver pour un petit déjeuner comme des couques au chocolat (ou pain au chocolat pour les français) par exemple! Mais la grande difficulté pour réussir ces douceurs matinales, c’est la préparation de la pâte feuilletée.
Et bien pour ma toute première fois, je dois dire que c’était réussi !!! On s’est régalé !
Par contre, il faut avoir le week-end pas trop chargé parce que le temps de repos de la pâte est assez élevé… Presque une journée entière de travail répétitif. Mais le résultat vaut le coup !

Pour la réalisation d’une pâte feuilletée vous aurez besoin de :
- 500gr de farine (à pâtisserie type 45)
- 60gr de sucre
- 2 càc de sel
- 100gr de beurre ramolli
- 25gr de levure fraîche
- 10cl de lait
- 13cl d’eau
- 250gr de beurre (pour le pliage de la pâte)
- 1 œuf (pour la dorure)
- un robot avec l’accessoire pour pétrir (pour plus de facilité)
- 300gr de chocolat (en barre)

1. Mettre la farine, le sucre, le sel, le beurre mou et la levure dans un bol. Commencer à mélanger avec le robot et ajouter l’eau progressivement. Pétrir la pâte pendant 6 minutes à vitesse moyenne. La pâte doit être bien élastique et se décoller des bords du bol.
2. Déposer la pâte sur un plan de travail légèrement fariné avant de l’aplatir à la main. Il faut ensuite lui donner une forme rectangulaire, l’envelopper dans du film alimentaire et la laisser reposer au moins 2 heures au frigo (la pâte doit être assez ferme au doigt).
3. Sur le plan de travail (toujours fariné) étaler la pâte sur une épaisseur de 7mm (en gardant le plus possible la forme rectangulaire). Prendre le reste du beurre et l’étaler afin qu’il ait la moitié de la taille de pâte. Poser ensuite le beurre sur la moitié inférieur de la pâte et recouvrir celui-ci avec la pâte restante. Le beurre doit être totalement recouvert. Tourner la pâte d’un quart de tour et l’étaler au rouleau sur une épaisseur de 6mm environ. Plier la partie inférieure aux 2/3 de la pâte et plier la partie supérieure afin qu’elle rejoigne la partie précédemment pliée. Il ne doit pas y avoir d’espace vide. Plier ensuite le rectangle obtenu en 2. La pâte sera pliée sur 4 épaisseurs. La couvrir de film alimentaire et la laisser reposer 1 heure au frigo.
4. Sur le plan de travail (toujours fariné) poser la pâte avec la pliure à droite et l’étaler sur une épaisseur de 6mm (en gardant le plus possible la forme rectangulaire). Plier 1/3 de la pâte sur elle-même et plier le tiers restant afin d’avoir 3 épaisseurs de pâte. L’envelopper de nouveau de film alimentaire et la laisser reposer 1 heure au frigo.
5. Sur le plan de travail (toujours fariné) tourner la pâte d’un quart de tour et l’étaler dans la longueur et dans la largeur afin d’obtenir un carré d’une épaisseur de 3 à 4mm. J’avoue avoir pas mal galéré à cette étape. Ma pâte était collante et bizarrement (ou pas, je ne m’y connais pas encore assez) se rétractait. C’était donc assez difficile d’obtenir une pâte assez fine. J’ai eu un peu peur d’avoir foiré à une étape mais j’ai quand même continué.
6. À partir de cette pâte, on peut faire des croissants (natures ou fourrés), des couques de toutes sortes. Un peu tout ce qui peut passer par la tête. Moi je suis partie sur des couques au chocolat. J’ai donc coupé ma pâte en rectangle avec une largeur égale à mes barres de chocolats et une longueur assez grande pour pouvoir enrouler la couque sur elle-même (12cm sur 25cm). Pour la formation des couques, on place une barre au bord de la pâte et on repli la pâte sur celle-ci. On place ensuite la 2ième barre à côté, on continue d’enrouler sans trop serrer, ni écraser la pâte et on fait en sorte que la fermeture soit en-dessous.
7. Poser les couques sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et les recouvrir de film alimentaire sans serrer. Laisser encore reposer à température ambiante durant 2h30.
8. Préchauffer le four à 190°C en chaleur tournante.
9. Juste avant la cuisson, préparer la dorure. Mélanger l’œuf entier avec une pincée de sel. Dorer les couques à l’aide d’un pinceau de cuisine et enfourner 12 à 15 minutes.

Et comme dirait certains, bonne dégustation.




dimanche 20 novembre 2011

Merci Saint-Nicolas

Saint-Nicolas va passer en avance chez moi !

Grâce à son pote Amazon, mon nouveau livre de pâtisserie est en route vers ma maison ! Celui dont j’avais parlé dans mon premier article sur les macarons, celui-là en fait :


Je trépigne comme une enfant devant la cheminée à l’idée du beau joujou que j’aurai bientôt  dans les mains. 800 pages de recettes avec parait-il pleins de descriptions bien utiles. Lorsque je lis les avis des internautes sur ce fabuleux livre, mes yeux se mettent à briller.

Ah la la qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre hein ? Mais voilà c’est mon petit plaisir à moi !

EDIT du 23 novembre : 
Ca y est, je l'ai ! Ah la la, trop d'envie et pas assez de temps en ce moment !
(Et un estomac pas assez grand... Quoi que !) 

dimanche 13 novembre 2011

Jamais 2 sans 3 !


Voilà encore un test de macaron! 

Cette fois-ci, je suis partie sur des framboises, toujours avec du chocolat blanc bien sûr.
Pour colorer les coques, j’ai utilisé du colorant en sirop. Après le désastre des colorants liquides, c’était une bonne solution qui n’altère pas la consistance de la pâte.

Je remets la recette :

- 200g de poudre d'amandes
- 200g de sucre impalpable
- 50ml d'eau
- 200g de sucre semoule
- 75g de blancs d'œufs X 2 (au total 150g)
- Colorants (de préférence en sirop ou en poudre)
- 200gr de chocolat blanc
- 150gr de framboises

1. Préchauffer le four à 150°C.
2. Mixer ensemble le sucre impalpable et la poudre d’amande pour obtenir une poudre assez fine.
3. Dans une casserole à fond épais mélanger le sucre et l’eau. Il faut obtenir un sirop d’une température de 118°C. Malheureusement, je n’ai pas de thermomètre  pour la cuisine donc je l’ai fait au feeling. J’ai arrêté la cuisson lorsque le sirop commence à épaissir.
4. Pendant que le sucre cuit, il faut monter la moitié des blancs en neige bien ferme. Lorsque le sirop atteint la bonne température le verser  sur les blancs et continuer à fouetter jusqu’à ce que le mélange refroidisse. Arrêter de fouetter quand la meringue est bien lisse et assez consistante. Il faut qu’elle forme un "bec d'oiseau" au bout du fouet.
5. Mélanger le mix sucre/poudre d’amande avec le reste des blancs d’œufs afin d’obtenir une sorte de pâte d'amandes assez épaisse.
6. Incorporer une partie de la meringue dans le mélange précédent afin de détendre le tout. Ajouter le restant de meringue et macaroner.
7. C’est à cette étape qu’il faut introduire les colorants. Il faut donc faire bien attention qu’ils n’altèrent pas la consistance de la pâte.
8. Sur du papier cuisson posé sur une plaque de votre four (surtout pas de grille, il faut une surface plane), et à l'aide d'une poche à douille (douille 8 mm), faire des petits tas réguliers assez espacés. Taper légèrement la plaque sur le plan de travail pour égaliser la surface des macarons et laisser croûter (sécher) au moins 30 minutes.
9. Enfourner 16 minutes à 150°C et bloquer la porte du four avec une cuillère en bois. Faire attention que le four ne sois pas trop chaud, cela pourrait faire craqueler les macarons.
10. Laisser complétement refroidir les coques avant de les garnir.
11. Mixer 100gr de framboise afin d’obtenir un coulis, passer le jus au tamis pour enlever les petits « grains » des framboises et avoir un liquide lisse. Faire fondre le chocolat blanc au bain-marie et le mélanger avec le coulis de framboises. Couper en 2 le reste des framboises.
12. Pour le montage, poser une demi-framboise et une noix de glaçage sur le côté plat du macaron (à la poche avec une douille ronde ou à la cuillère) et venir y coller un autre macaron (toujours du côté plat).

Bonne dégustation !


samedi 5 novembre 2011

Rond, rond, macaron

J’ai récidivé… Mais ce n’est pas ma faute hein ! C’est la faute à Elisabeth, la grande gagnante de MasterChef.

Ben oui, je n’ai regardé la finale qu'hier, et évidemment c’était la fête aux macarons.

Donc, j’ai retenté mon mélange chocolat blanc/myrtille que j’avais royalement raté la semaine passée.
On peut dire que j’y suis presque !

Pour la recette, il suffit d’aller jeter un coup d’œil au post précédent.

Et pour le plaisir des yeux



dimanche 30 octobre 2011

3 ans plus tard...

Je me mets enfin aux macarons !
Depuis le passage de Pierre Hermé dans l’émission Masterchef, le macaron me turlupine.
Je me suis mis à la recherche d’un livre de M. Hermé mais malheureusement les critiques de ses derniers ouvrages n’étaient pas très bonnes… 
J’étais un peu déçue mais dans ma quête je suis tombée sur ce livre :


Les critiques sont dithyrambiques ! Et ça donne trop envie (bon je sais je commence à avoir une petite collection de livre de pâtisserie mais bon, quand on aime…). 

J’attends donc Noël impatiemment pour le mettre sur ma liste au petit père. 

Mais évidemment depuis ça me démangeait un peu trop donc je suis partie à la recherche de LA recette de macarons de M. Felder sur internet mais justement sur internet, on trouve tout et n’importe quoi.
Je me suis donc arrêtée sur cette recette.

L’obtention de la bonne pâte à macarons est un peu fastidieuse et peut être vite gâchée ! Je me suis fait avoir par mes colorants ! Car évidemment ce qui est joli dans un macaron c’est toutes ces couleurs différentes en fonction des goûts et travailler avec des colorants trop liquide peut influencer fortement la pâte. 
J’étais parties sur 2 goûts : chocolat noir et chocolat blanc-myrtille (comme c’est original…).
Je voulais donc colorer mes coques en brun et en violet. Pour les coques brunes, j’ai rajouté du cacao amer ce qui a rendu ma pâte un peu compacte et pour les coques violettes, j’ai rajouté du colorant bleu et rouge mais j’ai un peu mal dosé et pour arriver à la bonne couleur, j’ai dû y aller avec les colorants. Résultat ma pâte était trop liquide…

Enfin trêve de blabla et voici les ingrédients dont vous aurez besoins :
(Pour environ 90 macarons)
- 200g de poudre d'amandes
- 200g de sucre impalpable
- 50ml d'eau
- 200g de sucre semoule
- 75g de blancs d'œufs X 2 (au total 150g)
- Colorants (de préférence en sirop ou en poudre)

1. Préchauffer le four à 150°C.
2. Mixer ensemble le sucre impalpable et la poudre d’amande pour obtenir une poudre assez fine.
3. Dans une casserole à fond épais mélanger le sucre et l’eau. Il faut obtenir un sirop d’une température de 118°C. Malheureusement, je n’ai pas de thermomètre  pour la cuisine donc je l’ai fait au feeling. J’ai arrêté la cuisson lorsque le sirop commence à épaissir.
4. Pendant que le sucre cuit, il faut monter la moitié des blancs en neige bien ferme. Lorsque le sirop atteint la bonne température le verser  sur les blancs et continuer à fouetter jusqu’à ce que le mélange refroidisse. Arrêter de fouetter quand la meringue est bien lisse et assez consistante. Il faut qu’elle forme un "bec d'oiseau" au bout du fouet.


5. Mélanger le mix sucre/poudre d’amande avec le reste des blancs d’œufs afin d’obtenir une sorte de pâte d'amandes assez épaisse.
6. Incorporer une partie de la meringue dans le mélange précédent afin de détendre le tout. Ajouter le restant de meringue et macaroner.


7. C’est à cette étape qu’il faut introduire les colorants. Il faut donc faire bien attention qu’ils n’altèrent pas la consistance de la pâte.
8. Sur du papier cuisson posé sur une plaque de votre four (surtout pas de grille, il faut une surface plane), et à l'aide d'une poche à douille (douille 8 mm), faire des petits tas réguliers assez espacés. Taper légèrement la plaque sur le plan de travail pour égaliser la surface des macarons et laisser croûter (sécher) au moins 30 minutes.
9. Enfourner 16 minutes à 150°C et bloquer la porte du four avec une cuillère en bois. Faire attention que le four ne sois pas trop chaud, cela pourrait faire craqueler les macarons.
10. Laisser complétement refroidir les coques avant de les garnir.

Pour les garnitures, vous pouvez laisser libre cours à votre imagination.
Pour ceux au chocolat noir, j’ai fait fondre 150gr de chocolat noir avec 2 cuillères à soupe de crème fraiche. Pour la ganache chocolat blanc/myrtille, il suffit de mixer 80gr de myrtilles et de faire fondre 100gr de chocolat blanc, mélanger les 2 éléments.
Laisser refroidir et c’est parti pour garnir vos macarons ! 
Prendre 2 coques de même taille, on garnit d'une bonne noix de glaçage le côté plat du macaron (à la poche avec une douille ronde ou à la cuillère) et on vient y coller un autre macaron (toujours du côté plat).

Bon appétit !



mercredi 12 octobre 2011

Variation autour d'un même thème

Voici une petite idée toute simple pour les cookies !
Sur base de la recette de ceux aux pépites de chocolat on peut facilement laisser aller notre imagination et la mienne s’est arrêtée sur du chocolat blanc et des myrtilles. 
C’est un mariage qui fonctionne très bien et que j'adore!

Voilà la liste des ingrédients :
- 125gr de beurre demi-sel mou
- 50gr de sucre brun
- 75gr de sucre blanc
- 1 œuf
- 1 Càc d'extrait de vanille
- 1 Càc de baking powder
- 175gr de farine
- 100gr de chocolat blanc
- 125gr de myrtilles (fraiches ou surgelées)

1. Préchauffer le four à 180°C
2. S’il s’agit de myrtilles surgelées, il faut les décongeler avant de les mélanger à la préparation sinon la pâte va se durcir et sera difficile à travailler.
3. Couper le chocolat en pépite.
4. Mélanger le beurre mou avec les sucres jusqu'à obtenir un mélange crémeux.
5. Ajouter l'œuf et l'extrait de vanille. Mélanger.
6. Ajouter la baking powder, la farine, les pépites de chocolat. Mélanger.
7. Ajouter les myrtilles à la fin et ne pas trop mélanger, juste assez pour quelles s’incorporent dans la pâte.
8. Garnir la plaque tu four avec du papier sulfurisé et prélever des portions avec à une cuillère à glace. Espacer bien les boules de pâte.
9. Cuire pendant 10 minutes, les cookies doivent être dorés sur les côtés et encore mou au milieu. Attendre un peu avant de les transférer sur une grille (sinon, ils ne sont pas assez solide pour le transfert). Il faut qu'ils soient croustillants et moelleux en même temps !



jeudi 15 septembre 2011

Bonjour l'automne !

Et oui c’est bientôt l’automne et il y a certains produits qui représentent bien cette saison. Je parle bien sûr du potiron !
Parfait pour faire une bonne soupe ou encore une bonnes purée pour se réchauffer quand le temps se radoucit (faisons comme si on avait eu un été).
Depuis le temps que je regarde des séries américaines, j’ai toujours été intrigué par leur « pumpkin pie » (en français tarte au potiron). 
Alors quand ma maman m’a dit : « ça t’intéresse un quart de potiron de mon jardin », j’ai dit : « oui ! »

Aussitôt pensé, aussitôt fait !
Voilà la liste des ingrédients :
- un rouleau de pâte sablée
- 1 œuf
- 425gr de potiron en purée (compter facilement le double, voir le triple du poids « cru »)
- 235ml de lait concentré non-sucré
- 220gr de sucre
- 1 tsp de sel
- ¾ de tsp de cannelle
- ¼ de tsp de gingembre
- 1 tbs de farine
- de la cassonade
- de la glace vanille (pour la dégustation)
- quelques spéculoos

1. Préchauffer le four à 170°C
2. Garnir le plat à tarte de la pâte sablée. Piquer le fond avec une fourchette.
3. Mettre tous les ingrédients dans un grand bol et mélanger jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de grumeaux.
4. Verser le mélange dans le plat à tarte et le mettre au four pendant 30 à 40 minutes. A mi-cuisson, saupoudrer la tarte de cassonade.

Et voilà, pour la dégustation, server avec une boule de glace vanille saupoudrer de spéculoos émiettés.





mardi 13 septembre 2011

P'tit chou

Premier test de chou à la crème. 
J’ai porté mon choix sur une recette d’éclairs au caramel que j’ai adapté en chou. Ce qui revient presque au même, y a juste la forme qui change.
Cette recette vient d’un super chouette livre offert par ma Juliette en souvenir de petits déjeuners à base d’éclairs au chocolat :)

Pour réaliser ces petites douceurs, on procède en 3 étapes :

Pour la pâte à chou :
- 80ml de lait
- 80ml d’eau
- 70gr de beurre
- 1 grosse pincée de sel
- 10gr de sucre
- 100gr de farine
- 2 œufs
1. Préchauffer le four à 150°C.
2. Verser le lait et l’eau dans une casserole. Ajouter le beurre, le sucre et le sel. Mettre sur feu vif et mélanger à la spatule jusqu’à ce que le beurre soit fondu. Porter à ébullition et laisser bouillir à gros bouillons pendant 2 ou 3 secondes.
3. Retirer du feu et ajouter la farine en une fois et bien mélanger jusqu’à ce que toute la farine soit incorporée.
4. Remettre sur feu vif et « sécher la pâte » en la mélangeant vigoureusement. Retirer du feu de temps en temps pour ne pas bruler le fond de la casserole. Arrêter de dessécher la pâte quand elle ne colle plus tu tout à la casserole ni à la spatule (de 30sec à 1min).
5. Transférer la pâte dans un grand bol et continuer à mélanger pour tiédir la pâte. Battre les œufs en omelette et incorporer petit à petit. La pâte est prête lorsqu’elle accroche à la spatule puis tombe au bout de quelques secondes en formant une pointe.
6. Garnir une poche munie d’une douille lisse de 20mm de diamètre et sur une plaque de four avec papier sulfuriser, faire des petits tas de pâte. Pour des petits choux, faire cuire entre 40 à 45min jusqu’à ce qu’ils soient brun clair. En fonction de la taille le temps de cuisson varie, au plus le chou est grand au plus longtemps ils doivent rester ans le four.

Pour la crème pâtissière :
- 325gr de lait entier
- 4 jaunes d’œufs
- 30gr de sucre
- 15gr de farine
- 15gr de fécule de maïs
- 1 pincée de sel
1. Pendant que les choux cuisent, fouetter les jaunes d’œufs, la moitié du sucre, le sel, la farine et la fécule de maïs.
2. Verser le lait et le reste du sucre dans une casserole et porter à ébullition. Dès les premiers frémissements, retirer la casserole du feu.
3. Verser une louche de lait dans le mélange avec les jaunes d’œufs et fouetter. Transférer l’ensemble dans la casserole et mélanger vigoureusement jusqu’à ce que le tout soit homogène.
4. Remettre la casserole sur le feu et fouetter jusqu’à ce que le mélange épaississe.
5. Transférer la crème dans un grand plat et couvrir de film plastique à même la préparation pour éviter la formation d’une croûte. Lorsqu’elle est encore chaude rajouter 200gr de caramel au beurre salé réalisé juste après. Laisser refroidir.

Pour le caramel au beurre salé (pour la crème pâtissière et le glaçage) :
- 325gr de sucre
- 105gr d’eau
- 180gr de crème liquide
- 55gr de beurre salé
1. Verser l’eau et le sucre dans une casserole sur un feu moyen.
2. Fouetter doucement pour faire fondre le sucre puis ne plus toucher le mélange jusqu’à la fin de la cuisson. Le caramel est prêt lorsqu’il a une couleur assez foncé.
3. Faire chauffer la crème, lorsque le caramel est prêt verser la crème dedans et bien mélanger. Ajouter ensuite le beurre salé.
4. Transférer dans un bol et laisser refroidir.

Pour le montage des choux :
1. lorsque les choux sont cuits, les sortir du four et les laisser refroidir.
2. Garnir une poche de la crème pâtissière au caramel avec une douille à embout très fin. Prendre un chou, percer un trou à l’aide de la douille et remplir le chou de crème.
3. Poser une petit noix de caramel sur le haut du chou et voilà, ils sont prêt à être engloutis !



mardi 30 août 2011

Spicy

De retour avec une toute bonne recette de carrot cake !
Les « cakes » à l’anglo-saxonne sont composés de plusieurs couches de gâteau (cuites une par une) séparées par des couches de glaçage, et sont entièrement couverts de glaçage. C’est un peu compliqué et au final on obtient des parts de gâteau trop volumineuses à mon goût.
J’apprécie beaucoup le carrot cake mais à petite dose, c’est pour cela qu’en version cupcake, c’est juste parfait. Attention aux proportions, à revoir en fonction de vos envies et de vos besoins.

Voilà les ingrédients pour un gâteau ou +/- 30 cupcakes :
- 300gr de sucre roux de canne
- 3 œufs
- 300ml d’huile de tournesol
- 300gr de farine
- 1 tsp de bicarbonate
- 1 tsp de baking powder
- 1 tsp de cannelle
- ½ tsp de gingembre en poudre
- ½ tsp de sel
- ½ tsp d’extrait de vanille
- 300gr de carottes râpées
- 100gr de noix de Grenoble (ou de noix de pécan, ça marche aussi)
- 600gr de sucre impalpable
- 100gr de beurre
- 250gr de philadelphia
- pâte d’amande verte et orange (on en trouve chez Aveve)

1. Préchauffer le four à 170°C
2. Mélanger l’huile, le sucre et les œufs dans un bol. Ajouter l’extrait de vanille.
3. Dans un autre récipient, mélanger les ingrédients secs : farine, bicarbonate, baking powder, cannelle, gingembre et sel. Ajouter au mélange précédent en passant le tout au tamis. Bien mélanger.
4. Râper les carottes et couper les noix en morceaux. Ajouter à la préparation et mélanger.
5. Garnir le moule à cupcakes/muffins de caissettes en papiers. Prélever à l’aide d’une cuillère à glace des portions de pâte et remplir les caissettes.
6. Faire cuire 20 à 25 min. Les cupcakes sont cuits lorsque quand on appuie légèrement sur le dessus, ils se remettent en place tout seul.
7. Attention, la quantité de glaçage est proportionnelle à la recette du cake. Mélanger le beurre ramolli et le sucre impalpable. Rajouter ensuite le philadelphia et bien mélanger pour que la préparation soit légère.
8. Attendre que les cupcakes aient refroidi et les glacer ! Soit à la poche à douille ou au couteau. Pour la déco, vous pouvez saupoudrer les cupcakes de cannelle et pour le côté ludique, vous pouvez former des petites carottes en pâte d’amande colorée.